UN VENTOUX GLACIAL : 3 août 2009

Une petite sortie de vélo est prévue pour monter en haut du Ventoux le lundi 3 août. Je suis prête à tout  (par exemple comme me lever très tôt en période de vacances) pour monter au Ventoux  par Malaucène cette fois-ci.  L'an dernier, j'avais expérimenté la montée par Sault uniquement.  Après un lever vers 5 heures du matin, nous voilà à Malaucène dès 7 heures.

Le temps est assez couvert et la température a fraîchi depuis la veille où il a un peu plu.

Je suis contente de découvrir la route reliant Malaucène au Ventoux, il n'y a pratiquement pas de voitures, et j'y verrai seulement deux cyclos sur toute la montée.  Peut-être que le temps en a découragé plus d'un en ce début de semaine...  La route est large, avec un beau goudron, entourée de forêts de pin, il y a des bornes jaunes et blanches à chaque kilomètre indiquant la distance qu'il reste à parcourir d'ici le sommet.

La montée se passe très bien et la fraîcheur compense les efforts à appuyer sur les pédales.  Nous voici arrivés au  sommet où nous enfilons les vestes car il fait très froid et il y a du vent.

Cela engendre toujours une certaine émotion de voir ce panneau ...

 Le problème est qu'il ne fait que 7 degrés, j'ai l'impression qu'il gèle ce qui ne doit pas être tout à fait faux en "température ressentie" et le fait de s'arrêter amplifie cette sensation.  Nous nous disons que ce n'est vraiment pas de chance d'avoir un temps pareil au mois d'août .

Je grelotte tellement et claque des dents si fort dans la descente que je n'arrive plus à tenir mon guidon comme il faut et je crains de ma casser la figure car je ne maîtrise plus : en effet, je ne sens plus mes mains, ni mes pieds et cela ne me plaît pas du tout . 

Nous nous arrêtons alors dans un virage près du Mont Serein et tentons de nous réchauffer en remuant pieds et mains.  Cela prend une bonne dizaine de minutes avant que la circulation sanguine se remette en route.  Croquer une barre de céréales me procure également du réconfort et semble me réchauffer.  Il est évident que nous ne sommes pas assez habillés, malgré le tee-shirt ATSCAF, le coupe-vent ATSCAF et une veste un peu moletonnée. Il aurait fallu un cuissard long comme en hiver. Cela me rappelle certaines descentes glaciales faites dans le Pilat avec Bruno en hiver.