LE VENTOUX - 2 ascensions successives - 6 août 2009
La question suivante me tournait dans ma tête depuis plusieurs jours :
Est-il possible pour une cyclote lente comme moi
de faire plusieurs ascensions successives du Ventoux SANS être une "véloce" et SANS périr en route ?
Et la réponse est OUIIIIIIIIIIIII !
Donc, c'est super !
En voici la preuve
:
A un moment, j'aperçois le relais tout en haut ...
Puis la sphère ...
Juste après, il sera encore plus près
Je composte mon carnet de cols et prends le temps de boire de l'eau et de manger une barre de céréales puis décide de descendre sur Bédoin. Il fait une bonne température au sommet, rien à voir avec les 7 degrés du lundi précédent.
Est-il possible pour une cyclote lente comme moi
de faire plusieurs ascensions successives du Ventoux SANS être une "véloce" et SANS périr en route ?Et la réponse est OUIIIIIIIIIIIII !
Donc, c'est super ! En voici la preuve
: Jeudi 6 août : Encore un réveil très matinal (4h30 du matin) pour une journée en perspective 
"pas comme les autres".
Même Bruno met de la crème solaire, pour une fois, car il sait que le nombre d'heures passées exposé au soleil sera important aujourd'hui. Bruno et moi tamponnons notre carnet de cols dans une borne à Malaucène à l'extérieur de l'Office du Tourisme et démarrons notre 1ère ascension du Mont Ventoux. L'idée pour Bruno est de faire les 3 ascensions successives et pour moi d'en faire 2. Il fait bon et je suis toute excitée à l'idée de me lancer dans cette "aventure".
"pas comme les autres".Même Bruno met de la crème solaire, pour une fois, car il sait que le nombre d'heures passées exposé au soleil sera important aujourd'hui. Bruno et moi tamponnons notre carnet de cols dans une borne à Malaucène à l'extérieur de l'Office du Tourisme et démarrons notre 1ère ascension du Mont Ventoux. L'idée pour Bruno est de faire les 3 ascensions successives et pour moi d'en faire 2. Il fait bon et je suis toute excitée à l'idée de me lancer dans cette "aventure".
Au bout de quelques kilomètres, nous décidons de nous "séparer" 
pour rouler chacun à notre rythme Bruno et Bruno aura une ascension de plus que moi à faire. Nous devons nous retrouver à Malaucène en fin d'après-midi. Je suis tranquille et m'arrête quand je veux pour prendre des photos et regarder le paysage. Il y a très peu de circulation et plus de voitures que de cyclos.
pour rouler chacun à notre rythme Bruno et Bruno aura une ascension de plus que moi à faire. Nous devons nous retrouver à Malaucène en fin d'après-midi. Je suis tranquille et m'arrête quand je veux pour prendre des photos et regarder le paysage. Il y a très peu de circulation et plus de voitures que de cyclos. A un moment, je suis doublée par un cyclo d'une cinquantaine d'années, il souffle et force trop à mon avis. Nous discutons un moment et je lui dis que je vais faire une 2ème ascension par Bédoin après. Il me regarde d'un air effaré et me dit que pour lui une ascension c'est bien assez. Il me dépasse et me fait de la peine car je vois qu'il force en se dandinant sur son vélo, peut-être juste pour "faire un record personnel de durée de montée". Je me dis "bof ...", je n'ai pas envie de lui ressembler, mais bon "chacun son truc"...
Ce qui est bien sur cette route, c'est qu'il y a une borne kilométrique à chaque km parcouru qui indique combien il reste de distance à faire d'ici le sommet, ainsi que le pourcentage moyen de montée sur chaque troncon.
Je monte à mon rythme et entends sonner mon téléphone mais étant dans un tronçon assez raide je n'ai pas le temps d'ouvrir la sacoche pour le prendre. J'y découvrirai en haut un message de Bruno m'annonçant son arrivée au sommet. Au Mont Serein, il faut donc bifurquer sur la droite, direction le Mont-Ventoux.
A un moment, j'aperçois le relais tout en haut ...
Puis la sphère ...
Peu avant le sommet, je vois s'élancer un parapente et tente de le photographier tout en roulant, pas évident lorsque ça monte beaucoup car il faut pas mal relever la tête
Juste après, il sera encore plus près
Ca y est, je suis arrivée au sommet en moins de 3 heures pour ces 21 km. Plusieurs personnes me disent "Bravo". Il faut dire que la plupart des cyclistes qui se trouvent en haut ne sont pas du sexe faible, donc une cyclote se fait forcément remarquer 
...
La vue est magnifique mais il y a déjà beaucoup de monde surtout en voiture.
...La vue est magnifique mais il y a déjà beaucoup de monde surtout en voiture.
Je composte mon carnet de cols et prends le temps de boire de l'eau et de manger une barre de céréales puis décide de descendre sur Bédoin. Il fait une bonne température au sommet, rien à voir avec les 7 degrés du lundi précédent.
J'y croiserai Bruno en bas de la descente et déjà en train de remonter . A peine la descente de Bédoin commencée, une chose me frappe : il y a des dizaines, si ce n'est des centaines, de cyclos qui montent en zigzagant et ils ont l'air de beaucoup peiner, c'est terrible et cela ne me rassure guère car je dois remonter ensuite par cette route. J'ai même l'impression de "rouler en sens interdit" car tous montent et très peu descendent. De plus, la route est très étroite et sinueuse, beaucoup de voitures veulent à tout prix dépasser les cyclos à la montée sans toujours prendre les précautions nécessaires. A un moment, j'ai même failli tomber car une espèce de bachibouzouk en voiture se met à doubler alors que j'arrive en face et la route est tellement étroite que je dois mettre pied à terre pour ne pas lui rentrer dedans et éviter la barrière métallique de sécurité. A partir de ce moment, je ne me sens pas en sécurité d'ailleurs et je trouve ce reste de la descente très stressant. Rien à voir avec la route de Malaucène qui est bien plus large, avec un goudron de meilleure qualité, et moins sinueuse.
J'arrive à Bédoin et "me trompe" car je tamponne tout de suite mon carnet de cols alors que j'aurais dû le tamponner juste au moment de repartir seulement ... Je prends 20 minutes de pause pour bien m'hydrater et manger. Il commence à faire sérieusement chaud et je me tiens bien à l'ombre près de la Maison du Tourisme.
Je repars ensuite de Bédoin et avant de se retrouver dans les bois, il y a une longue montée régulière avec peu de pente qui passe dans plusieurs villages et on voit le sommet du Ventoux au loin.
Il y a moins de cylos qui montent que tout à l'heure et cela me convient bien.
Arrivée au sommet du Ventoux, je tamponne à nouveau mon carnet de cols et me dis que "Ca y est, j'y suis arrivée malgré cette chaleur", gros soulagement donc. Je redescendrai ensuite tranquillement sur Malaucène en m'arrêtant plusieurs fois pour admirer le paysage.
Vue vers Sault et vers l'est
Au total pour ma part : 87 km pour 3.180 m de dénivelé, et la sensation d'avoir franchi une nouvelle étape intéressante .
. A peine la descente de Bédoin commencée, une chose me frappe : il y a des dizaines, si ce n'est des centaines, de cyclos qui montent en zigzagant et ils ont l'air de beaucoup peiner, c'est terrible et cela ne me rassure guère car je dois remonter ensuite par cette route. J'ai même l'impression de "rouler en sens interdit" car tous montent et très peu descendent. De plus, la route est très étroite et sinueuse, beaucoup de voitures veulent à tout prix dépasser les cyclos à la montée sans toujours prendre les précautions nécessaires. A un moment, j'ai même failli tomber car une espèce de bachibouzouk en voiture se met à doubler alors que j'arrive en face et la route est tellement étroite que je dois mettre pied à terre pour ne pas lui rentrer dedans et éviter la barrière métallique de sécurité. A partir de ce moment, je ne me sens pas en sécurité d'ailleurs et je trouve ce reste de la descente très stressant. Rien à voir avec la route de Malaucène qui est bien plus large, avec un goudron de meilleure qualité, et moins sinueuse.J'arrive à Bédoin et "me trompe" car je tamponne tout de suite mon carnet de cols alors que j'aurais dû le tamponner juste au moment de repartir seulement ... Je prends 20 minutes de pause pour bien m'hydrater et manger. Il commence à faire sérieusement chaud et je me tiens bien à l'ombre près de la Maison du Tourisme.
Je repars ensuite de Bédoin et avant de se retrouver dans les bois, il y a une longue montée régulière avec peu de pente qui passe dans plusieurs villages et on voit le sommet du Ventoux au loin.
Il y a moins de cylos qui montent que tout à l'heure et cela me convient bien.
Une fois dans la forêt, on n'a plus de vue jusqu'au Chalet Reynard. L'ombre des arbres est bien utiles et nous sommes plusieurs à nous arrêter plusieurs fois de suite à l'ombre pour souffler et boire de l'eau. La chaleur devient suffocante et est supérieure à 27 degrés. Je trouve la route terriblement raide et contrairement à la montée par Malaucène il n'y a aucun replat donc on est toujours en train de forcer et c'est cet effort constant qui fatigue.
Je ne regrette pas cette 2ème ascension mais à ce moment précis je ne suis pas sûre de pouvoir arriver au bout tellement j'ai chaud. Je me dis qu'il faut faire comme Cri-cri , y croire et tenir bon, et au moins aller jusqu'au Chalet Reynard ou je pourrai aviser une fois sur place si vraiment c'est trop dur. En même temps, je n'ai pas du tout envie d'abandonner car ce serait un véritable échec pour moi et il reste moins de 9 km en tout, la montée de Bédoin faisant seulement 15 km, donc ça vaut vraiment le coup de se donner du mal.
Soulagée d'arriver enfin au Chalet Reynard où je compte me réapprovisionner en eau, qui me fait de grands signes ? C'est Bruno !
Je ne regrette pas cette 2ème ascension mais à ce moment précis je ne suis pas sûre de pouvoir arriver au bout tellement j'ai chaud. Je me dis qu'il faut faire comme Cri-cri
, y croire et tenir bon, et au moins aller jusqu'au Chalet Reynard ou je pourrai aviser une fois sur place si vraiment c'est trop dur. En même temps, je n'ai pas du tout envie d'abandonner car ce serait un véritable échec pour moi et il reste moins de 9 km en tout, la montée de Bédoin faisant seulement 15 km, donc ça vaut vraiment le coup de se donner du mal.Soulagée d'arriver enfin au Chalet Reynard où je compte me réapprovisionner en eau, qui me fait de grands signes ? C'est Bruno !
Il est déjà redescendu du Ventoux et vient de manger un sandwich à la terrasse de café et me conseille d'en faire autant car quand il est monté au sommet il y avait tellement de voitures qu'il y avait un .... BOUCHON !!!! 
Au sommet du Ventoux, oui c'est possible, incroyable n'est-ce-pas ? Un cyclo devant lui est même tombé car pas assez de temps pour enlever sa cale.
Au sommet du Ventoux, oui c'est possible, incroyable n'est-ce-pas ? Un cyclo devant lui est même tombé car pas assez de temps pour enlever sa cale. Du coup, je m'installe sous un parasol et commande un perrier bien frais et un jambon-beurre délicieux, et Bruno s'élance vers Sault dans la chaleur suffocante de cet après-midi d'août. Je me dis qu'il va beaucoup souffrir des températures élevées quand il remontera de Sault.
Bien rassasiée, je me lance vers 13h30 dans la dernière partie de la montée, environ 6 km pour atteindre le sommet. Il fait près de 30 degrés, c'est très chaud. Pour éviter l'insolation, je bois environ toutes les 2 à 3 minutes.
Bien rassasiée, je me lance vers 13h30 dans la dernière partie de la montée, environ 6 km pour atteindre le sommet. Il fait près de 30 degrés, c'est très chaud. Pour éviter l'insolation, je bois environ toutes les 2 à 3 minutes.
Arrivée au sommet du Ventoux, je tamponne à nouveau mon carnet de cols et me dis que "Ca y est, j'y suis arrivée malgré cette chaleur", gros soulagement donc. Je redescendrai ensuite tranquillement sur Malaucène en m'arrêtant plusieurs fois pour admirer le paysage.
Vue vers Sault et vers l'est
Il faudra que j'attende Bruno en bas donc j'ai largement le temps et ne me presse pas pour redescendre. Je fais un tour dans le magasin de cartes postales et souvenir et deux personnes me demandent si j'ai fait la montée à vélo vue ma tenue cycliste. Je réponds "Oui, et même deux fois de suite" et ils n'en reviennent pas. Ils me posent plein de questions sur le déroulement des 2 montées ; ils n'ont pas l'air très sportifs mais sont très admiratifs.
La descente est très agréable car il y a très peu de voitures et je repense à ce que j'ai fait : monter au Ventoux 2 fois consécutivement et cela m'amuse vraiment . Je me dis aussi que j'aurais bien tenté une 3ème ascension par Sault si il n'avait pas fait si chaud. A une autre occasion, j'aimerais bien essayer pour voir ... 
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A Malaucène, en attendant Bruno, je vais donc à une terrasse de gGacier et commande un Schweppes que je trouverai bien rafraîchissant tout en dégustant une bonne glace au chant des cigales. J'ai la vue sur le clocher de Malaucène.
. Je me dis aussi que j'aurais bien tenté une 3ème ascension par Sault si il n'avait pas fait si chaud. A une autre occasion, j'aimerais bien essayer pour voir ... .A Malaucène, en attendant Bruno, je vais donc à une terrasse de gGacier et commande un Schweppes que je trouverai bien rafraîchissant tout en dégustant une bonne glace au chant des cigales. J'ai la vue sur le clocher de Malaucène.
Puis Bruno arrive tout content après avoir fait ses 3 ascensions différentes du Ventoux. Il n'a pas l'air fatigué et la chaleur ne l'a pas trop gêné. Ne serait-il pas devenu un "Cinglé du Ventoux" ? Nous voilà beaux ! Et pour Bruno : 137 km pour 4.360 m de dénivelé.
Et pour Bruno : 137 km pour 4.360 m de dénivelé. Au total pour ma part : 87 km pour 3.180 m de dénivelé, et la sensation d'avoir franchi une nouvelle étape intéressante
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