1er mai 2009 : LE GRAND COLOMBIER A VELO - BUGEY

En ce 1er mai, alors que beaucoup en profitent pour faire la grasse matinée , pour nous c'est un lever à 5h30 du matin et départ en voiture à 7 heures.  Il est 9 heures lorsque nous démarrons de Culoz à vélo et nous sommes 4  : Raymond C., Christophe L., Bruno et moi.  Il fait très frais, mais beau.  Le ciel est d'un bleu extraordinaire et le paysage d'une netteté incroyable.

Nous nous élançons vers Virieu-le-Grand, sachant que nous aurons une vingtaine de kilomètres pour nous échauffer avant d'attaquer la "vraie montée"  qui débutera à Rossillon.  Nous passons ensuite à Armix, Champagne-en-Valromey, puis le Col du Grand Colombier (1.501 m d'altitude) et enfin retour sur Lochieu, puis arrivée à Culoz où sont garées nos voitures.

Voici Fantomette qui pédale : ça n'en a pas l'air parce que je souris, mais ... ça monte !

Nous faisons un petit pique nique vers midi, assis au soleil, et voici la vue que nous avons à ce moment là : en face tout en haut où l'on voit de l'herbe : et bien c'est notre but, le Grand Colombier ! L'un des cols classés parmi les plus difficiles de France en raison de certains passages très raides.

Fantomette et Raymond : quel plaisir de pédaler dans la nature !


Nos maillots rouges sont bien visibles au milieu de la verdure.  Il y a beaucoup de forêts et d'herbe verte.  On verra aussi en montant des troupeaux de vaches et de moutons, et des petits agneaux magnifiques !

La montée n’est pas facile car il y a plusieurs passages très raides, jusqu'à 14 %   , heureusement suivis de replats (pour éviter de périr ).   La route n'était pas en très bon état, il y a beaucoup de cailloux d'éboulement, des bosses de boue séchée et des morceaux de troncs d'arbres.  Il faut vraiment bien regarder où l'on va passer avec son vélo.

Ca y est ! Nous voilà au sommet du Grand Colombier .  Curieusement, il n'y a pas un brin de vent mais il fait très froid, probablement pas loin de zéro degré.  Nous ne traînons pas.  D'ailleurs, la descente sera absolument glaciale et je claquais tellement fort des dents que j'ai cru qu'elles allaient se casser .  Il est également assez difficile d'arriver à freiner régulièrement sur une quinzaine de kilomètres raides de descente quand on a très froid car les mains se crispent au bout d'un moment et il est difficile de tenir son guidon correctement quand on grelotte.  J'ai d'ailleurs dû m'arrêter à plusieurs reprises car je n'arrivais plus à appuyer sur les manettes de frein .

Par contre, la vue en descendant est absolument spectaculaire mais mieux vaut s'arrêter pour contempler le paysage car c'est très escarpé.  On y voit le Rhône et les Alpes tout au fond, encore enneigées, c'est très joli.