4ème et dernière Pédalée à Pontcharra-sur-Turdine - 27 février 2010
Etant en "fin de gastro " en ce samedi matin, j’ai des jambes un peu comme de la guimauve, mais Bruno aimerait bien que j’aille aux Pédalées de Pontcharra-sur-Turdine en voiture avec Nathalie, ainsi cela lui permettrait d’y aller à vélo et d’atteindre les 1.000 km depuis le 1er janvier … J’hésite et accepte à condition de pouvoir faire le 50 km, et Bruno s’occupera de Nathalie sur le circuit et conduira au retour . Il part donc avec Saturnin à vélo le matin.
Après de multiples péripéties pour trouver ce village avec Nathalie comme co-pilote en voiture, nous mettrons 1h30 pour y arriver (42 km) car nous nous sommes trompées de direction plusieurs fois ... En fait, j’ai horreur de conduire quand je ne connais pas la route car je sais d’avance que de toute manière je me tromperai et mettrai le double du temps, c’est comme ça . Il y a plus dégourdi, c’est sûr !!!!
Nous arrivons donc à la bourre, le parking étant à environ 1 km de la salle d’inscription et de départ. Nous retrouvons les Atscafiens Place de La Poste, Salle de la Turdine, avec nos vélos. Nathalie et moi engloutissons une partie de notre pique-nique (pas le temps de tout manger), misère !
Alors que nous sommes sur la Place de la Poste à attendre le signal pour le départ, je me rends brusquement compte qu’une bonne partie des Atscafiens a disparu. Et voilà, Bernard n’est pas là et les départs ne sont pas aussi bien structurés qu’en sa présence, ah la la . Rodolphe nous montre la direction dans laquelle ils sont partis. Il y a encore Philippe D. et ses petits qui se préparent, ainsi que Saturnin. Je file donc sur le circuit des 50 km et nous sommes nombreux de divers clubs à rouler à la même allure. Au bout de quelques temps, une petite voiture commence à nous doubler, puis hésite à continuer de doubler et elle nous oblige à freiner. Elle frôle une cycliste qui réagit en criant, juste devant Saturnin et moi. Comme tout ceci m’énerve sérieusement, je décide de doubler cette « horrible » voiture et une partie des cyclistes. Je dépasse Nathalie qui roule avec Marie-Christine. Puis Saturnin me double comme une bombe et là je ne le reverrai plus jusqu’à l’arrivée .
Bruno a pris des photos de "son" groupe des 50 km
Il n'y a que des cyclistes souriants à l'ATSCAF, la preuve !
Les pierres dorées typiques de ce coin
J'aime bien ces paysages
Au bout de quelques kilomètres, nous voyons revenir en sens inverse le grand Fred (du CT des Dombes) ainsi que Pierre D. qui nous font de grands signes. En fait, c’est parce que nous avons tous raté une flèche qui indiquait de tourner à droite en direction de Sarcey. Nous faisons donc demi-tour et c’est avec Christiane, Monique, Andrée, Philippe R. et Pierrot F. que je ferai la majeure partie du parcours. Christiane est toute heureuse d’étrenner sa nouvelle veste thermique ATSCAF et elle apprécie de rouler car elle n’a pas fait tellement de vélo depuis le début de l’année. Avec Monique, nous nous plaignons souvent du vent qui souffle en rafale ce qui n’est guère rassurant. De plus, ça dessèche terriblement et Monique aura vidé ses 2 gourdes bien avant l’arrivée. A un moment, je suis carrément projetée par le vent violent sur le bas-côté herbeux et m’arrête car j’ai eu peur. Je pense même faire demi-tour car je trouve que ça devient vraiment dangereux. Nous discutons jardinage avec Pierrot et kilométrage de vélo avec Philippe qui est toujours de bonne humeur. Andrée me fait rire car elle raconte qu’une fois où elle a roulé avec Bruno M., pensant l’avoir « semée », il s’est retourné et a dit « Mais elle est encore là ? ». Aujourd’hui, elle a mis le maillot ATSCAF et ses potes de l’ASEB ne la reconnaissent pas quand ils la doublent alors ça l’amuse bien. Finalement, le vent devient moins vigoureux sur la fin, ou alors c’est que nous roulons sur un tronçon plus abrité.
C'est un peu impressionnant de passer là-dessous. On se sent tout petit.
Et cette église, quelle allure imposante !
Nathalie à la descente
A Bully, on tourne à gauche pour longer la coopérative, c’est assez raide mais ne dure pas. On passe à Savigny et une longue montée s’ensuit pour rejoindre la Croix de Mullin. Cette montée me fait un peu penser aux montées des BCMF. Nous nous regroupons en haut et repartons ensemble vers Saint-Romain de Popey. Il commence à faire de plus en plus sombre et frais, « On croirait être une soirée de novembre » dit un cyclo à son pote, tous deux arrêtés sur le bord au moment où je passe, et il a bien raison. Ma gourde est totalement à sec et je ne vois aucun endroit où me ravitailler, et j’ai une soif terrible. Heureusement, la fin du parcours sur Saint-Forgeux puis Pontcharra est en descente.
Il y a déjà quelques Atscafiens dans la salle et le reste de la troupe arrive peu après. Les personnes du Club de Pontcharra qui s’occupent de servir la nourriture et les boissons sont nombreuses, très sympathiques et serviables. Il y a même de la tropézienne à manger, c’est le grand luxe !
Au total, 50 km pour 825 m de dénivelé. Ca valait vraiment la peine d'y aller. Par contre, il manque 4 petits kilomètres à Bruno pour atteindre les 1.000 km, zut alors .