BCMF du Jura – 5 juin 2010 (1er jour)
Françoise Ch. vient dormir chez nous le vendredi soir et nous passons une très bonne soirée à papoter tout en mangeant des délicieuses lasagnes maison de sa propre fabrication qu’elle nous a apportées, ainsi que des fraises. Ce sera l’occasion pour Nathalie d’apprendre à préparer de la crème chantilly, et depuis ce soir-là elle en refait très souvent, merci Françoise !
Le lendemain, Bruno nous aide à charger la voiture de Françoise. Au passage, nous prenons Florian et hop nous voilà partis vers le Jura. Je m’endors même pendant le trajet à l’arrière bercée par le mouvement de la voiture.
Nous retrouvons les autres Atscafiens sur le parking du départ (Juraparc), au même endroit qu’il y a 2 ans. Il y a donc Christiane A., Florian C., Françoise Ch., Philippe D., Michel G., Patricia J., Evelyne L., Bernard Ch., Jean-Jacques P. et moi.
Bernard ne pourra pas rouler à vélo, mais il roulera en voiture et nous amènera les sacs au gîte. Il en profitera également pour visiter la région pendant que nous pédalons.
Il paraît qu'il y a 800 cyclos inscrits.
Préparatifs sérieux avant le départ
Le parcours nous fera traverser les lieux suivants :
Départ de Lons-le-Saunier
Macornay, Bornay, Varessia, Orgelet, Meussia, Etival (avec un très bon ravito), Prénovel, Château des prés, Tancua, Morez, Morez, Prémanon où nous logerons près de la frontière Suisse.
Très rapidement, nous nous retrouvons ensemble, les 4 filles, qui roulons modérément.
Il fait un temps superbe et nous sommes toutes heureuses de rouler dans un si beau décor, c’est très agréable. Nous profitons bien du beau temps car nous savons que le dimanche ne nous réservera malheureusement pas une météo aussi clémente .
Barrage de Vouglans depuis le Pont de la Pyle
Petite halte après une bonne montée. Philippe me fait penser à un homme du désert
Et hop, ça redescend ! Les paysages sont beaux, mais pas aussi spectaculaires que dans le Vercors par exemple.
On commence à voir arriver les nuages ...
Nous arrivons à notre gîte à Prémanon et y retrouvons Bernard. Il faudra attendre un certain temps pour avoir accès aux douches, normal, tout le monde a besoin de se doucher au même moment et nous sommes quand même 80 cyclos à loger là. C’est assez folklo et Françoise nous raconte en éclatant de rire qu’elle s’est trouvée nez-à-nez avec un monsieur tout nu qui sortait de la douche. Ce sont les "risques" des sanitaires mixtes.
Nous sommes 9 dans notre dortoir , dont 2 cyclos qui viennent d'un club situé près de St Etienne.
L’apéro, un moment très convivial. C’est là que je goûterai du vin de paille, il est doux, tout jaune et très bon
Hé, hé
Après le repas, petite promenade digestive dans le coin.
Pendant que nos amis cyclos continuent leur petit tour en allant voir des génisses (qui, nous l’avons appris le lendemain, se sont révélées assez envahissantes), Françoise va se coucher. Je ne tarderai pas à en faire autant car j’ai toujours très sommeil vers 20h30-21h, je ne sais pas pourquoi . Par contre, le soleil jaillit encore dans la chambre car nous sommes plein ouest.
Quelqu’un allumera "plein feu" les néons de la chambre dans la soirée et un réveil sonnera plusieurs minutes vers 4 heures du matin avant que son auteur se réveille pour l’arrêter, bref il ne faut pas aller aux BCMF pour rattraper du sommeil, c’est plutôt l’inverse .
Au compteur : 92 km et 1.730 m de dénivelé pour ce premier jour de BCMF.