LE GRAND COLOMBIER, ENCORE ET TOUJOURS ! 26 septembre 2010
Pour ne pas rendre mon blog monotone, j’ai écrit hier un court article sur un livre qui m’a beaucoup plus, et voilà que Cri-cri me réclame des CRs de sorties de vélo . Ah la la ! Donc, je me suis lancée dans le récit de notre journée au Grand Colombier du 26 septembre dernier, périple proposé par Florian , une semaine avant qu'il ne se lance sur le semi-marathon de Lyon.
Lever pour ma part à 4h45. Bruno et moi passons prendre Florian chez lui vers 6h15 et arrivons à la Gare de Culoz quasiment en même temps que Philippe. Qu’est-ce-qu’on est synchros à l’ATSCAF quand même. Et Cri-cri, en plus, si je te dis qu’on est arrivés en avance et qu’on a démarré à vélo à l’heure prévue, tu me crois ???
Après notre circuit vélo, Philippe a l’intention d’aller au Lac de Paladru voir un ami. Finalement, comme nous rentrerons dans l’après-midi et que le Lac n’est pas tout près + le retour sur Lyon à prévoir, il rentrera directement sur Lyon.
J’avais mis le corsaire, mais il fait très frais et Bruno me conseille de mettre le cuissard long. Je ne le regretterai pas car le sommet est toujours bien froid (1501m).
Et c’est parti !
J’ai un sac à dos qui me gêne dès le départ. Je ne l’emporterai plus à vélo, il est trop carré et pas adapté au cyclisme. Je me demande comment fait Cri-cri avec l’énorme sac à dos qu’il emporte pour certains parcours sur le dos, moi j’ai trouvé ça très énervant.
Au fur et à mesure que nous montons, le paysage est de plus en plus beau. J'adore ces nouveaux panoramiques toujours différents à chaque sortie d'un nouveau lacet.
Je ne sais pas ce qu’il a Florian ! On dirait qu’il implore le ciel, soit pour que j’arrive jusqu'en haut, soit pour que je disparaisse dans un ravin ! Euh, en fait, non, je crois qu'il ajustait simplement ses manchettes .
La vue est magnifique
Moi qui appréhendais cette montée par Culoz qui me paraissait inaccessible avant, je la trouve en fait agréable à monter. Les cuisses ont du répondant et je monte à mon rythme sans trop souffrir. Certains passages sont quand même très raides mais ça ne dure pas.
On croise un ou deux cyclos, ils sont peut-être allés au rallye organisé dans le Bugey le même jour ...
Petite pause pour s'alléger, car la montée ça réchauffe !
Fantomette à vélo dans les derniers lacets avant le sommet
Arrivée de Florian
Arrivée de Philippe tout heureux
Arrivée de Fantomette (il semblerait que je sois la dernière )
J’en déduis que Bruno est arrivé au sommet le premier …
La photo-souvenir
Bon alors là, Bruno on dirait un homme-grenouille , Philippe : un sphinx et Florian est super cool
Nous en profitons pour manger un peu, j’engloutis la moitié de mon sandwich un peu vite car on ne peut pas rester longtemps là, on se refroidit à l'allure grand V .
La descente du Grand Colombier est tellement spectaculaire que nous nous arrêtons tous les 4 pour prendre des photos
Les gros nuages forment des ombres au sol et la lumière change continuellement au gré du mouvement des nuages
C’est très joli à regarder
Par contre, ce qui est moins joli, c’est la température ! 3 degrés au sommet avec un vent froid et en température ressentie ça doit être du moins 2 degrés. On a tous bien froids, et surtout Philippe et Florian qui n’ont que des gants courts , et Florian est le seul à ne pas avoir de surchausses. Je suis moi-même obligée de m’arrêter comme je peux cinq ou six fois, car mes doigts sont tellement gelés que je ne les sens plus et je n’arrive plus à freiner et tenir mon guidon, malgré les habits chauds que je porte sur moi.
Comme le dit Saturnin sur le Forum, on n'est pas devenu « Fêlés » du Grand Colombier, mais « Givrés » . Il sait de quoi il parle !
Le ciel est très menaçant et nous échappons à la pluie de peu. Nous attaquons ensuite le Col de la Biche par Brénaz.
Je suis épuisée par ma descente grelottante et trouve ce nouveau col plus difficile que le Grand Colombier ! En fait, je n’ai pas assez mangé en haut et le froid et le freinage intensifs m’ont anéantie. Je mange des barres pour reprendre des forces. Le petit déjeuner est déjà fort loin. C'est un phénomène que j'ai déjà eu l'occasion de remarquer : si on se lève très tôt le matin et que le "repas de midi" est trop léger, je n'ai plus de force physique.
Brusquement, on tombe sur le panneau à la fin d'une petite montée
Mais, pas de biche à l'horizon, hé, hé
Nous rentrons ensuite sur Culoz par Seyssel et Anglefort, circuits que je n’avais encore jamais fait. Les 10 derniers km en pente douce étaient vraiment supers, nous étions poussés par le vent dans le dos !
Tiens, on se croirait en Savoie
J’avais déjà fait le Grand Colombier à plusieurs reprises,mais pas par Culoz, et sans aller au Col de la Biche.
Pour mémoire, voici des liens vers mes deux compte-rendus rédigés à ces deux époques :
1er mai 2009
http://fantomette-a-velo.over-blog.fr/article-30973891.html
BCMF du Haut-Bugey - juin 2009
http://fantomette-a-velo.over-blog.fr/article-32733017.html
En passant à St Genix, on s’arrête dans une boulangerie pour acheter la fameuse brioche aux pralines et du pain, et au moment où j'en sors, je croise Philippe qui y entre.
Au total, 68 km environ pour 2.000 m de D+ .